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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog le blog-notes des meuniers de la tiretaine 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 > >> 24 juin 2018 7 24 / 06 / juin / 2018 17:09 feu de saint jean au rite français les ff. et leurs familles des r.l. trusatiles et michel de l'hospital se sont réunis autour d'une "somptueuse" paella* pour fêter saint jean le baptiste au soir du jour le plus long de l'année. un rituel maîtrisé à la perfection, un bucher magistralement installé au centre d'une étoile tracée selon les anciens usages ont permis de clore de façon parfaite cette soirée où nous avons retrouvé les repères symboliques fondamentaux propres à notre rite. une ambiance fraternelle, chaleureuse autour du plus vif de tous les feux. vivat, vivat, semper vivat. * maison, il va sans dire. de mémoire de vieux maçon, je n'en ai pas connue de meilleure. vos commentaires par mail uniquement à l'adresse tvfbb... habituelle (voir bandeau ci-dessous). * "trois pas en loge bleue " les grands fondamentaux du rite français pour commander, ce livre envoyer un mail à l'adresse figurant sur le bandeau ci-dessous 795 ème article repost 1 tvf bb blog-notes des meuniers de la tiretaine 17 juin 2018 7 17 / 06 / juin / 2018 11:23 une réponse géométrique le 27 mai dernier nous avions publié le dessin ci-contre du maître japonais sengaï gibon. en posant la question, "qu'évoque ce dessin pour vous ?". un jeune maître, qui avait parfaitement identifié l'auteur de cette œuvre, a utilisé une planche à tracer pour nous envoyer, en guise de réponse, l'étude géométrique que voici : vos commentaires par mail uniquement à l'adresse tvfbb... habituelle (voir bandeau ci-dessous). * "trois pas en loge bleue " les grands fondamentaux du rite français pour commander, ce livre envoyer un mail à l'adresse figurant sur le bandeau ci-dessous 794 ème article repost 1 tvf bb blog-notes des meuniers de la tiretaine 10 juin 2018 7 10 / 06 / juin / 2018 12:37 qu’ai-je trouvé sur la colonne du midi ? travail d'un compagnon qui, sur proposition du premier surveillant, se prépare à subir les épreuves pour être élevé au sublime grade de maître maçon. travail présenté devant les maîtres de la r:. l:. trusatiles (rite français). a la gloire du grand architecte de l’univers, très vénérable et vous tous mes bien aimés frères, je vais vous dire ce que j’ai trouvé sur la colonne du midi. après avoir changé de colonne, j’ai découvert de nouvelles perspectives du temple et mon œil a été attiré par le bijou du premier surveillant : le niveau. avec le fil à plomb du deuxième surveillant je me suis verticalisé ; cette verticale est la conscience de soi, permettant ensuite la connaissance de soi. je me suis déplacé au sud et j’accède à cette nouvelle dimension horizontale. l’horizon. quelles questions se posent au loin ? quels nouveaux outils peuvent m’aider à travailler ? et quel chemin ai-je parcouru ? profane nous sommes tous restés immobiles, un peu interdits, devant cette ligne du lointain. julien gracq écrit dans les carnets du grand chemin : « rarement je pense au cézallier, à l’aubrac, sans que s’ébauche en moi un mouvement très singulier qui donne corps à mon souvenir : sur ces hauts plateaux déployés où la pesanteur semble se réduire comme sur une mer de la lune, un vertige horizontal se déclenche en moi qui, comme l’autre à tomber, m’incite à y courir, à perte de vue, à perdre haleine ». j’y ai pour ma part recherché spontanément la sérénité. en ville, l’horizon est difficile à voir. c’est peut-être la raison pour laquelle les tourments de la vie, les errances personnelles, les questions sur l’avenir - et les peurs qui vont avec - m’envoyaient dans des promenades solitaires en campagne qui m’apaisaient. il y avait le silence, le rapport avec la nature sauvage, mais aussi cette ligne au loin, qui mourait derrière à mesure qu’une nouvelle naissait devant moi. ce « vertige horizontal » était une véritable thérapie. que l’on cherche à atteindre cette ligne et l’on finira par arriver sur un littoral. si les promenades en campagne sont sources de calme, l’océan est chez moi un rêve d’aventures. je n’ai jamais imaginé gravir l’everest, mais que de navigations transocéaniques n’ai-je réalisées dans mon imaginaire. immobile devant les rouleaux se brisant sur les rochers, je reste des heures entières sans vraiment savoir pourquoi, hypnotisé. cette ligne d’horizon a obsédé les peintres. a travers la bibliographie que m’a donnée bernard, c’est le dessin qui m’a fait réfléchir. les différents paysages maritimes de courbet ont des points communs : le ciel est menaçant, la mer hostile - cézanne dira que « sa marée vient du fond des âges » -, et il existe au premier plan une déferlante dont le sommet vient au contact de la ligne d’horizon, la dépassant parfois. il semble que la noirceur du ciel soit accordée à la violence de la mer et que cette vague nous pointe l’horizon. en essayant de comprendre tout ce qui a pu m’arriver depuis des années face à cet horizon, je retrouve la définition du littré : « ligne circulaire, variable en chaque lieu, dont l’observateur est le centre et où le ciel et la terre semblent se joindre ». je suis le centre d’un monde sensible. il y a mes craintes, mes joies, mes peurs ; je construis des plans sur l’avenir, essaie de trouver des solutions, et arrive à gérer les émotions qui me submergent. c’est mon moi intérieur, mélange de quotidien concret et de tempêtes de sentiments. mon corps. j’essaie d’avancer encore, d’aller toucher cette ligne de fuite. je m’imagine en bateau au large. il n’y a plus de terre ; seulement le ciel et la mer. je visualise le cercle qui se déplace autour de moi. comment mes nouveaux outils peuvent-ils m’aider ? la vague, gustave courbet, 1869/1870 symbolique (étoile, 5, g / pierres) selon le rituel du compagnon, l’etoile flamboyante est l’« emblème du génie qui élève aux grandes choses …/… le symbole de ce feu sacré, de cette portion de lumière divine ». la lettre g en son centre est le « monogramme d’un des noms du très haut …/…résulte de ce qu’on explique par le mot géométrie». voilà le cœur du sujet pour moi. il se trouve que, passionné d’architecture, je m’amuse à dessiner des maisons depuis 30 ans. de la forme extérieure aux matériaux de construction, tout ce qui concerne la construction me captive. avant mon augmentation de salaire, j’ai travaillé pendant des mois sur un plan de maison pentagonal (qui est le coeur de l’étoile, chacune des branches naissant sur chaque côté). c’est passionnant : on retrouve de nouveaux repères dans cette figure très rationnelle et très complexe où les proportions d’or sont omniprésentes. après des mois de dessin j’avais toujours l’impression d’en être aux balbutiements. la géométrie atteint là une dimension divine. au milieu de l’océan, le marin imaginaire que je suis utilise la vue : je navigue grâce aux étoiles et au sextant. faute de repères terrestres, c’est le ciel qui me guide. j’ai conscience de cet horizon qui apparaît : c’est un futur parmi plusieurs possibles. la somme de ces possibles me dépasse ; je ne les vois pas tous. je n’ai pas le temps terrestre nécessaire pour tous les explorer, car ce temps terrestre est par essence limité. pourtant, l’observation des étoiles nous permettra d’établir un calendrier perpétuel. et l’étoile, symbole d’infini, établira ainsi des cycles dans notre vie. en voyant le ciel et la terre qui se rejoignent, on me dit donc ce que je ne sais pas, on me montre l’invisible. j’explore mon inconscient, et je comprends que l’éternité est céleste. le livre transmis par philippe lors de mon passage au grade de compagnon m’a permis d’approfondir mes connaissances. le pentagone est inscrit dans un cercle ; en dessinant les rayons des 2 extrémités d’un côté et du sommet opposé on obtient un gamma, lettre grecque correspondant au hiéroglyphe égyptien sekhenet , signifiant « pilier du ciel », qui porte la treille de la vigne et le mât transversal du pavillon d’anubis. la fo